Netor Burma - tome 1 *
- Gros plan du macchabée (r) (1949) *
Une ombre se dirigeait en rampant vers notre abri. Sa respiration sifflante, saccadée, parvenait jusqu'à nous...
- La femme, chuchota Hélène.
- Sans sa perruque, dis-je. Son cache-sexe doit être aussi important que mon falzar.
Brusquement, nous nous reculâmes. L'ombre était là, devant nous. Elle poussa la porte et s'étala dans la cabane. Des râles significatifs s'élevèrent. Je fis jouer ma lampe électrique...
Hélène étouffa un cri..
- Nestor Burma et le monstre (r) (1946) *
En ce mois d'août 1937, l'agence Fiat Lux tourne au ralenti. Burma et ses deux adjoints, Zavatter et Reboul, ainsi qu'Hélène Chatelain, la secrétaire, n'ont guère de travail. Le
phénomène s'explique en partie par la concurrence d'un certain René Galzat, journaliste de formation, qui se prend pour « un nouveau Rouletabille »1 et se fait fort d'apporter une
solution aux énigmes qui embarrassent la police depuis qu'il a mis en lumière, dans une série d'articles au journal Le Crépuscule, l'escroquerie du faux baron James de Helcourt.
Bientôt, Burma et Galzat vont croiser le fer.
Burma reçoit la visite à son bureau de Jacques Kessel, un adolescent de 15 ans qui a pris le contrôle, avec une bande de gamins, de la vente des journaux à Saint-Ouen en
Seine-Saint-Denis. Il affirme au détective qu'on lui a tué deux membres de son "gang", dont Jean Tanneur, que son père aurait empoisonné avec des chocolats à l'arsenic.
À Saint-Ouen, l'inspecteur Faroux est déjà à pied d'œuvre. Il considère que Ferdinand Tanneur, un ancien ingénieur alcoolique, devenu simple chauffeur de taxi, est le meurtrier,
notamment parce qu'il a des connaissances au rayon du macabre, n'hésitant pas à citer Edgar Allan Poe pendant son interrogatoire, et qu'il fréquente Paoli, le chef d'une bande de
gangsters corses de Montmartre. Galzat, au contraire, croit que cette affaire du jeune Tanneur relève du docteur Blouvette-Tanguy, responsable du permis d'inhumer et soucieux
d'appliquer ses théories fumeuses exposées dans une brochure intitulée La Propreté nécessaire.
Burma va toutefois plus loin et révèle que le vrai coupable visait l'épouse du docteur et que le jeune Tanneur n'est qu'une victime du hasard.
- L'Homme au sang bleu (r) (1945) *
"Bravo, songeai-je. Ça va chauffer. Je ne croyais pas si bien dire. Dans le temps que je formulais mentalement cette banalité, le tac-tac d'un choeur de pistolets automatiques faisait
retentir les échos. Jetant ma valise en avant, je m'allongeai prestement sur le sol, à côté d'un adolescent à tête de voyou qui avait effectué la même stratégique manoeuvre. Alentour
les balles crépitaient." Chaude réception ! Elle promet à Nestor Burma de bonnes vacances à Cannes.
- 120, rue de la Gare (r) (1943) *
C'est la guerre. Le détective privé Nestor Burma a été fait prisonnier. Loin de son cher Paris, il se morfond derrière les grilles d'un stalag. Un soir, un détenu amnésique meurt dans
ses bras en lui laissant un message : "Dites à Hélène... 120, rue de la Gare..." Hélène ? Sa secrétaire chérie ?
Burma est intrigué ! De retour en France, il retrouve son ami Colomer mais celui-ci est abattu à ses pieds juste après avoir mentionné cette même adresse ! Le détective de choc se met
en quête !
Au prix de quelques coups, pansés avec un humour à toutes épreuves, il rassemble, entre Lyon et Paris, dans ce climat si particulier de fin de la guerre, les pièces éparses d'une
formidable intrigue !
- Nestor Burma contre C.Q.F.D. (r) (1945) *
En mars 1942, sous l'Occupation, Nestor Burma se met en quête d'un peu de tabac, est surpris par une alerte et se retrouve dans un abri anti-bombes en compagnie d'une jolie fille.
Après l'alerte, il file la jeune femme qui parvient à le semer. Il croise peu après l'inspecteur Faroux qui l'invite à monter dans une chambre meublée où se trouve le cadavre du
comédien Henri Briancourt. Puisque la victime, autrefois incarcérée au stalag, avait dans ses poches une carte de l'agence Fiat Lux, Burma devient un suspect. Pour se disculper, il
doit retrouver la trace de la jeune fille de l'abri. En lisant le journal des prisonniers rapatriés, il trouve une piste, se rend à Bois-le-Roi, et y découvre au no 32 de l'avenue Jean
-Jaurès la jeune inconnue prisonnière de deux malfrats. Il la libère, mais elle verse un narcotique dans son café et disparaît de nouveau.
Peu après, Faroux révèle à Burma que l'acteur Briancourt s'appelait en réalité Henri Barton, et qu'il a été mêlé en 1938, avec une certaine Lydia Verbois – qui n'est autre que la
mystérieuse jeune fille – à l'attaque d'un train qui convoyait des lingots d'or de la Banque de France. Sur ces entrefaites, Nestor Burma reçoit la visite d'Emmanuel Chabrot, le
directeur du C.Q.F.D., un journal d'indiscrétions et de chantage, qui intime au détective l'ordre de quitter Paris quelque temps. Burma le flanque à la porte, confie à sa secrétaire
Hélène le soin de retrouver Mlle Verbois et poursuit son enquête qui connaît une conclusion tragique.
- Le cinquième procédé (r) (1948) *
Le 8 novembre 1942, Burma se rend à Marseille. L'industriel Robert Beaucher lui a confié la mission de récupérer des lettres d'amour compromettantes chez la danseuse Jackie Lamour qui
travaille au Cabaret du Merle. À la nuit tombée, Burma entre par effraction dans la villa où réside la danseuse et s'empare des documents. Il s'apprête à partir quand il est surpris
par la dame et Beaucher lui-même. Il les assomme tous deux et quitte les lieux en ayant pris soin de prendre des bijoux et de l'argent pour simuler un cambriolage.
Le lendemain, Burma et Beaucher se donnent rendez-vous au vieux port où le détective remet tout ce qu'il avait subtilisé à son client. À 19h, Burma prend le train pour Paris à la gare
Saint-Charles. Au terme du voyage, en gare de Lyon, un attroupement attire son attention. Quand il s'approche, les autorités policières et le chef de gare lui demandent de les suivre
jusqu'à un compartiment où est affalé le cadavre d'un homme qui lui ressemble comme un frère. Florimond Faroux, un ami du détective récemment nommé commissaire, lui apprend que la
victime arborait la croix gammée. Après avoir cru qu'il s'agissait d'un serbe, la police l'identifie comme le croate Sdenko Matitch, spécialiste des questions pétrolières et agent des
services secrets nazis.
Après qu'on a essayé d'attenter à sa vie dans son propre appartement, Nestor Burma déduit que la cause de ses ennuis est liée à l'affaire Beaucher et que c'est lui qu'on voulait
abattre dans le train quand on a tué par mégarde l'espion nazi. Le détective retourne donc à Marseille et, de fil en aiguille, tombe sur la piste du cinquième procédé, une nouvelle
technique révolutionnaire et plus efficace de détection et d'extraction du pétrole dont l'enjeu, en pleine Seconde Guerre mondiale, est crucial pour les nazis.
- Hélène en danger (r) (1949) *
En 1944, pendant l'Occupation allemande de Paris, lors d'une soirée en compagnie de Nestor Burma et du journaliste Marc Covet, Hélène danse avec Lestivil, un copain de Covet mêlé aux
activités du marché noir, mais refuse une danse à Herr Klauss, un officier allemand de la Propagandastaffel en civil. Quatre jours plus tard, la secrétaire de Nestor Burma est arrêtée
par la Gestapo. Burma se renseigne auprès du commissaire Faroux sur le sort d'Hélène et apprend que sa détention est liée à une accusation faite par lettre anonyme d'être un membre de
la Résistance. Grâce à une intervention de Covet auprès de Gottlieb Klauss, Hélène est promptement libérée.
Une semaine plus tard, un client fait irruption dans les bureaux de l'agence Fiat Lux et s'écroule. Il s'agit de Pascal Azéma, premier clerc du notaire Darnoux, qui vient de succomber
à un empoisonnement, mais qui a laissé, sur un journal du vestibule, une adresse griffonnée : 25, rue Lepic Mont. Nestor Burma se rend rue Lepic à Bagneux, en bordure de Montrouge, au
sud de Paris, et découvre une villa abandonnée qui s'avère un traquenard tendu pour piéger sa secrétaire Hélène.
- Pas de veine avec le pendu (n) (1952)
- Les Paletots sans manches (r) (1949) *
Répondant à un appel téléphonique, Nestor Burma se rend à Sceaux chez l'industriel Gérard Flauvigny, patron des Tréfileries de la Seine où Burma a été autrefois manœuvre. L'homme
d'affaires veut confier au détective la surveillance de son fils Roland, un étudiant en droit, dont les mauvaises fréquentations au Quartier Latin sont pour lui source d'inquiétudes.
Joëlle, la sœur de Roland, révèle bientôt à Burma que son frère fréquente L'Antinéa, une boîte tenue par des Arabes, qu'il y fait de curieuses rencontres et qu'il s'adonne au haschich.
L'enquête prend toutefois un tour tragique quand Burma découvre le cadavre du jeune Roland, mort par asphyxie sous l'emprise de stupéfiants. Tout laisse croire à un suicide,
mais Burma ne se satisfait pas de cette explication. Il poursuit donc son enquête, convaincu de pouvoir dénouer les fils d'une intrigue compliquée par de lourds secrets familiaux.
- Faux frère (n) (1955)
- Solution au cimetière (n) (1946)
ISBN : 978-2-221-10438-5
Editeur : Robert Laffont (2006)
Collection : Bouquins