Pierre Milza, né le 16 avril 1932 à Paris et mort le 28 février 2018 à Saint-Malo, est un historien français.
Ses nombreux travaux se concentrent principalement sur l'histoire de l'Italie, l'histoire de l'immigration italienne en France et l'histoire du fascisme, dont il est l'un des
spécialistes reconnus. Il est professeur émérite à l’Institut d'études politiques de Paris, où il a enseigné l'histoire contemporaine des années durant.
Pierre Milza est notamment l'auteur de Voyage en Ritalie, Mussolini (prix Guizot-Calvados, grand prix d’histoire de la Société des gens de lettres, grand prix du Collège de France, prix
Perret de l’Académie des sciences morales et politiques), Napoléon III (prix des Ambassadeurs, prix de la biographie du Point), Histoire de l’Italie des origines à nos jours (prix
Joseph du Teil de l’Académie des sciences morales et politiques) et Garibaldi.
Agrégé d'histoire (major, 1964), docteur ès lettres (1977), Pierre Milza a fréquenté l'école normale d'instituteurs de la Seine au début des années 1950, où il rencontre Serge Berstein.
Ce dernier deviendra, dès lors, son « meilleur ami », avec qui il collaborera ensuite pour l'écriture de nombreux livres. Après avoir envisagé un temps d'enseigner l'EPS, il devient
instituteur d'école d'application (1953-1960), puis professeur de collège (1961-1963). Par la suite, il est professeur agrégé d'histoire au lycée Michelet de Vanves (1964-1966), puis
attaché de recherches au CNRS (1966-1968). Assistant, puis maître assistant à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) (1968-1977), devenu un spécialiste de l’Italie contemporaine
et plus précisément du fascisme, il est de 1978 à 2000 professeur à l’IEP, puis accède à l'éméritat. En 1984, il fonde le Centre d’histoire de l’Europe au XXe siècle (CHEVS) à la
Fondation nationale des sciences politiques. Jusqu'en 2000, année où Jean-François Sirinelli lui succède, il en est directeur. Il a aussi enseigné une année à l'Institut universitaire
de hautes études internationales (IUHEI) de l'université de Genève.
Il a dirigé la Revue d'histoire moderne et contemporaine. Il a aussi présidé jusqu'en 1982 le Comité franco-italien d’études historiques et le centre d'études et de documentation sur
l'émigration italienne (CEDEI). Il était membre du conseil scientifique de l'Institut François-Mitterrand.
L'ultra-droite des années trente (o) (1993)
Le fascisme n'est pas une invention française (o) (1995) in La droite depuis 1789
Napoléon III (b) (2004)